Under the Bo est une compagnie établie en 1992 et basée à Chiang Mai en Thaïlande du nord. Nous commercialisons une large variété d’objets appartenant à des cultures de toute l’Asie et même parfois de plus loin.
Nous avons une clientèle internationale et locale importante, et nous approvisionnons marchands, décorateurs, architectes et collectionneurs avisés.
Les galeries Under the Bo sont gérées et dirigées par François Villaret, un aventurier français au goût raffiné qui voyage depuis plus de 40 ans à travers toute l’Asie et aussi en Afrique.
Il a d’abord tenu une galerie d’arts asiatiques à Paris au début des années 80, puis est allé vivre en Inde et en Indonésie, où il s’est découvert une passion pour les arts tribaux. Il en collectionne depuis de nombreuses pièces uniques.
En 1992, quand la première galerie ouvrit, elle fut d’abord appelée ใต้ร่มโพธิ์ ou tai rom po, ‘En dessous du Bo’ en thaï. L’arbre bo est le nom sanscrit du ficus religiosa sous lequel le Bouddha atteint le nirvana.
Dans ses galeries et entrepôts, François expose des pièces choisies du monde entier. Ayant minutieusement sélectionné des objets peu communs, il vend du rêve de formes diverses, cultures et usages. Parfois, dans une de ces petites échoppes ou dans un marché local regorgeant de trésors, malheureusement souvent de goût douteux, François arrive toujours à discerner un objet inhabituel ou décrépit auquel il essayera de donner une nouvelle vie par une restauration qui lui rendra sa beauté originale, avec en plus le charme de l’âge et de l’Histoire.
Seulement quelques semaines après l’ouverture de la première galerie, le prestigieux thaï magazine พลอยแกมเพชร (15 มิถุนายน 2536) découvrit la qualité de goût et de discernement de François. Il y fut alors publié un article de 36 pages incluant les photos d’une des plus belle femmes du royaume et célèbre top model, Penpark Sirikul, ornée de bijoux tribaux collectés par François, ainsi que l’histoire d’un épisode intense de sa vie où il faillit perdre la vie.
Cet article engendra un excellent début pour son commerce, apportant la visite de collectionneurs importants et autres célébrités. Mais François s’inquiéta de ce succès immédiat quand la crise économique asiatique arriva en 1997. Néanmoins, il n’eut pas trop de soucis à se faire, car en fin de compte ses clients continuèrent à venir loyalement. Ainsi, au lieu de réduire son entreprise, il put même renouveler et augmenter son stock. Alors que d’autres affaires durent fermer, il ouvrit une deuxième galerie, et ces derniers temps une troisième.
Depuis que l’économie s’est améliorée, ses clients locaux sont revenus, bien qu’étant maintenant plus exigeants dans leur sélection et prudents dans leur investissement. Ceci est encourageant pour Under The Bo, car ainsi le niveau de qualité et le volume de renouvellement sont maintenus ou accrus, et il y a toujours une nouvelle trouvaille irrésistible à y faire.
François arrive parfois à dénicher une vraie pièce de musée, mais il se concentre sur une sélection rigoureuse des plus beaux articles dans leur catégorie et style, souvent des pièces uniques, à des prix néanmoins abordables.
Au début François cherchait des objets à travers toute l’Inde, et ce pays reste encore aujourd’hui sa principale source de trouvailles. Plus tard, sa curiosité nomadique l’amena à acheter des objets d’art du Pakistan et de l’Afghanistan, de Bornéo et de Sumatra, du Tibet et du Népal et de régions isolées de Chine encore jamais vues dans ce pays. Il fait aussi des voyages de recherche en Birmanie et Cambodge, mais il vend bien sûr aussi des sélections de Thaïlande même. Une partie de sa nouvelle collection d’art Africain est maintenant exposée dans ses galeries.
Il lui fallut ouvrir un petit atelier avec des artisans rigoureusement sélectionnés pour pouvoir réparer, restaurer et parfois re-conditionner les pièces acquises. Mais comme il fallait leur donner du travail entre les arrivages, il décida de créer et fabriquer sa propre ligne de meubles, en fusionnant les esthétiques de cultures diverses, et travaille avec des clients ayant des besoins de décoration unique. Sa passion pour les beaux objets le désintéresse de la production en série, il préfère ainsi reléguer ce travail d’usine à d’autres et peut se concentrer alors sur de nouveaux designs. Il procède également au montage de tous ses colliers lui-même.
Under The Bo est conscient de l’appauvrissement des forêts en Thaïlande Ainsi, lorsqu’il y a à utiliser du teck pour fabriquer des meubles, il est bien vérifié au préalable que celui-ci est ancien, provenant d’une vieille maison, ferme ou grenier à riz démonté. Autrement, François utilise beaucoup le bois de jaquier, très répandu ici et domestique, et qui est un bois fruitier a belles veines. Plus récemment il a importé du chêne et du cyprès d’Europe. Par ailleurs, Under the Bo est responsable de la plantation de plus de 10,000 arbres indigènes, surtout du teck, pour les générations à venir.
Nous espérons que vous accepterez l’invitation que nous vous faisons ici de vous intéresser aux collections de François Villaret, confiant que vous y trouverez quelque chose a votre goût.
Juillet 2005